[Logo] Press Room Order of Knights Templar Principality of Monaco
  [Search] Search   [Recent Topics] Recent Topics   [Hottest Topics] Hottest Topics   [Top Downloads] Top Downloads   [Members] Member Listing   [Groups] Back to home page 
[Register] Register /  [Login] Login 
[Logo]
Messages posted by: Cavaliere1
Forum Index » Profile for Cavaliere1 » Messages posted by Cavaliere1
Message
18 000 emplois !

C’est la coupe drastique annoncée dimanche par Deutsche Bank, la plus grosse banque outre-Rhin.

Après dix ans de croissance boursière, la plus grosse banque européenne ne parvient toujours pas à sortir du marasme !

C’est globalement une très mauvaise nouvelle pour l’ensemble de la finance et particulièrement pour l’Union Européenne.

Les chiffres sont hallucinants

Un employé sur 5 est licencié sur le champ [1]

Restructuration de 7,4 milliards d’euros : bien qu’étant l’une des banques ayant le plus de fonds propres, elle est acculée

Création d’une banque poubelle de « défaisance » où seront isolés ses 74 milliards d’euros d’actifs toxiques (soit 5 fois sa capitalisation !)

Refonte complète du modèle commercial : suppression complète de certains secteurs d’activité

Une gestion plus que discutable

D’importantes erreurs stratégiques expliquent cet épilogue amer :

(trop) grosses acquisitions bancaires aux Etats-Unis

Les allemands se rêvaient comme le nouveau Goldman Sachs, ils risquent de finir comme Lehman Brothers.

Après plus d’une décennie, c’est un constat d’échec et une conclusion malheureuse : la Deutsche Bank va complètement arrêter le trading d’actions.

Du jamais vu pour une banque aussi importante.

643 salariés rémunérés plus d’un million d'euros par an [2]

C’est le nombre le plus élevé des 17 plus grandes banques du monde !

« La Deutsche Bank a eu la main très lourde sur la rémunération de ses cadres. »

« A ce niveau, c’est de la pure prédation, c’est « prends l’oseille et tire-toi ». On a l’impression que tout le monde s’est servi avant la faillite. »

Comme le confie aux Échos l’économiste Philippe Herlin (auteur de Stratégie & Conseil Crypto)

Avec Deutsche c’est tout un secteur plombé par la crise des subprimes qui se trouve sous les projecteurs.

Un colosse aux pieds d’argile qui ne s’est jamais relevé de la crise

Après la crise de 2008, les états ont sauvé les banques et instaurés des régulations extrêmement sévères pour les grandes banques dites « too big to fail » (trop grosses pour tomber).

La finance, ce symbole du capitalisme est encore extrêmement fragile.

Le système a perdu son « anti-fragilité » : selon le célèbre concept de l’économiste Nassim Taleb. [3]

C’est-à-dire qu’il est devenu complètement dépendant des décisions politiques et qu’il ne peut plus s’auto-réguler.

Les banques françaises ne sont pas épargnées

Deutsche Bank n’est malheureusement pas une exception.

Comme l’avait expliqué Philippe Herlin les banques françaises sont particulièrement fragiles et cachent également de nombreux produits hautement spéculatifs.

Dans son numéro de novembre dernier il expliquait (pour découvrir sa publication : cliquez ici) :

« Un document du Parlement européen sur les prêts en défaut au sein de l’Union Européenne (Non-performing loans in the Banking Union: state of play) publié en juillet 2017 offre une synthèse intéressante.

Selon ce document, les prêts « non-performants » des pays de l’UE se montent à 1.092 milliards d’euros. Dans le détail, l’Italie est le pays le plus mal en point, comme on pouvait s’en douter, avec 276 milliards d’euros de prêts pourris dans les bilans de ses banques. Mais en deuxième position vient la France avec 148 milliards d’euros ! »

Par conséquent, il devient urgent de se « débancariser » et chercher une solution de secours.

Ce système est à bout de souffle

Depuis la crise de 2008, la finance reste instable.

Les banques centrales ont offert des intérêts frisant le zéro, poussant ainsi les banques à investir et spéculer de manière immodérée.

Pour compenser, le législateur a produit des quantités de lois incroyables pour « éviter les dérives ».

Mais le mal est plus profond.

Aujourd’hui, la finance hyper administrée se moque des cryptomonnaies hyper volatiles.

Mais l’ironie c’est que le grand public ne se rend pas compte que la véritable bulle se trouve dans le système financier actuel…

Les cryptomonnaies : une porte de sortie viable ?

Alors que la finance traditionnelle, complètement pourrie par un système absurde finira ensevelie par ses propres dérives, les cryptomonnaies offrent une alternative intéressante.

Certes leur volatilité a de quoi effrayer.

Mais Philippe Herlin explique que ce sont des mouvements sains qui construisent l’anti-fragilité d’un secteur complètement nouveau.

Internet a eu sa bulle en 2000 et aujourd’hui personne ne remet en cause l’énorme disruption de ce secteur et son importance dans le monde d’aujourd’hui.

Demain il y a fort à parier que les cryptomonnaies joueront un rôle prépondérant sur les bases d’un modèle novateur.
AeroFarms, the US indoor farming company, has raised $100 million to further expand its warehouses of stacked growing trays and branch out into different produce. The 15-year-old New Jersey-based company is one of the pioneers of indoor farming, where vegetables are grown without pesticides, under artificial light, and near consumers. The latest fundraising will value AeroFarms at $500 million post-funding… and was led by the venture capital arm of Ingka Group, the parent company of retailer Ikea, an existing investor. Other existing investors include UK-based Wheatsheaf and ADM Capital, as well as Mission Point Capital, China’s GSR Ventures and AllianceBernstein, which will also participate in the capital round… The company’s main products include rocket, watercress and baby kale sold under the Dream Greens brand at retailers including Whole Foods and ShopRite… Despite the high energy costs, investors have been drawn to indoor farming start-ups by their low water usage and high yields, at a time when concerns are growing about climate change and feeding an expanding population. AeroFarms’ funding… follows the capital raising by Berlin based InFarm, which closed a $100 million round earlier this month led by Skype founder Niklas Zennström’s investment firm Atomico.

Lindsay Fortado and Emiko Terazono
Global consumer electronics makers HP, Dell, Microsoft and Amazon are all looking to shift substantial production capacity out of China, joining a growing exodus that threatens to undermine the country’s position as the world’s powerhouse for tech gadgets. HP and Dell, the world’s No 1 and No 3 personal computer makers, which together command around 40 per cent of the global market, are planning to reallocate up to 30 per cent of their notebook production out of China… Microsoft, Google, Amazon, Sony and Nintendo are also looking at moving some of their game console and smart speaker manufacturing out of the country… The moves will be a blow for China’s electronics exports, which have powered the country’s decades-long growth. China is the world’s biggest producer of PCs as well as smartphones… However, many tech companies have been hit hard by the trade conflict, which has seen tariffs slapped on $250 billion worth of Chinese imports into the US while the threat of another round remains… The moves are sparking concerns over job losses in China and the country’s economic growth, which has already hit its slowest pace since 1990… Even if Washington and Beijing resolve their long-running dispute, the shifts mean that China will face growing competition as an electronics production base, say experts.

Cheng Ting-Fang, Lauly Li, Coco Liu and Shunsuke Tabeta (Nikkei staff writers)
 
Forum Index » Profile for Cavaliere1 » Messages posted by Cavaliere1
Go to:   
Mobile view
Powered by JForum 2.5.0 © 2018 JForum Team • Maintained by Andowson Chang and Ulf Dittmer